lundi 7 octobre 2013

Le pot de Terre contre le pot de Fer

Le pot de Terre contre le pot de Fer 1



Chères Lectrices, Chers Lecteurs,

Dans la publication de « Notre vie suite à l’incendie » je vous parlais beaucoup de notre vie sur le vif du sujet sans trop de détails concernant notre combat face à ces géants contre lesquels nous avons commencé « la guerre » financière.

Un petit retour en arrière avant le six septembre pour de plus amples explications sur notre combat, parallèles à ma page « Notre vie suite à l’incendie ».



Le lendemain de l’incendie, le temps de s’installer avec le peu que nous avions achetés la veille au soir et ce que nous avons sauvé en sortant de la maison en feu, dont nos deux ordinateurs portables avec lesquels nous travaillons au moment du début de l’incendie, mon mari commença à rechercher les bonnes choses à faire pour gagner un peu d’argent en attendant le déblocage des fonds de l’assureur.
Oui, nos six ordinateurs professionnels contenant toutes nos données et les programmations se situaient au deuxième étage et sont partis en fumée !




Le lundi 5 août fût très téléphonique et sur le Web pour le début de recherches de toutes nos factures.
Ce jour en date du 6 octobre, j’ai les ai presque toutes et nous attendons des nouvelles de l’assureur pour percevoir notre argent.
Entre les courriers auprès des services téléphoniques et internet pour rompre nos contrats suite à l’incendie, notre ami courtier nous appelle à son retour de vacances.
Il nous informe qu’une visite avec un expert se ferait très certainement avant la fin de semaine ou début de semaine suivante, et nous conseilla de faire appel à un contre expert ce même jour pour défendre la valeur de nos biens.
Le lendemain matin, lorsque mon mari parti pour un entretien avec une assistante sociale dans le but de savoir quels étaient nos droits dans une telle situation, une société de contre expertise sonna déjà à notre porte qui n’était pas notre habitation principale et sans encore avoir fait de suivi de courriers. Un peu comme dans un monde de requins car, nous avons eu plus de trente appels téléphoniques par les concurrents de notre visiteur qui nous a été conseillé ensuite pas notre courtier en assurances.
L’après midi après la sieste de nos enfants, notre ami courtier nous appelle pour nous informer que l’assurance ne prenait pas en charge l’incendie pour faute de paiement des mensualités depuis le mois de mai.
Suite à cette nouvelle choquante, nous avons appelé notre conseiller juridique car nous n’avions jamais reçu quelque courrier que ce soit de notre assureur nous informant d’un impayé et la date anniversaire de notre contrat était début avril.
En complément de tout cela, les écrans de notre courtier, qui est en lien permanent avec droit de regard sur tous les contrats apportés par lui-même, indiquait que tout était à jour.
Notre conseiller juridique se mit à rire des bêtises de l’assureur et nous demanda de faire constater les écrans de notre courtier par un huissier, de réclamer une première provision à notre assureur helvétique pour pertes indirectes et de faire le nécessaire pour permettre notre juste indemnisation. Ce que nous fîmes.
Une seconde guerre en parallèle des banques s’annonce ! Celle avec notre assureur, car comme nous l’a signalé notre conseiller juridique, cela peut se régler dans les trois mois à venir comme dans deux à trois ans … « Nous ne sommes pas sortis de l’auberge ! »

<Expression née d’une affaire criminelle qui fit beaucoup de bruit au début du dix neuvième siècle. Cette affaire s’est déroulée dans une auberge, dans les montagnes de l’Ardèche au bord d’une petite route.
Durant vingt ans les Aubergistes, qui paraissaient plus qu’honnêtes, dérobaient leurs clients après les avoir assassinés pendant leur sommeil. La justice fit exécuter ces criminels tenaces.
L’affaire eut un gros impacte médiatique et inspira chanteurs poètes et réalisateurs jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle.
De cette histoire est née cette expressions qui signifie un moment de la vie, une situation compliquée et difficile à gérer de laquelle il est long et difficile de sortir. <

Dans ces problèmes qui se cumulaient, les seules choses qui nous remontaient le moral étaient l’innocence de nos enfants, notre désir qu’ils ne connaissent jamais cette situation dans leurs vies futures, la visite proche de ceux que nous aimions et la volonté de nous battre pour nos droits.

Mon beau-père que j’aime, bien plus que mon père que je ne vois plus à ce jour, mais aussi une cousine et un cousin de mon mari accompagnés de leur époux et conjointe sans oublier leur petit garçon, un oncle de mon mari et son épouse nous ont rejoint pour leurs vacances. Toute cette semaine de bons moments passés avec eux nous ont fait le plus grand bien.

Après leurs départs, et attendant réponses à nos courriers précédents, mon mari reprit contact avec notre conseiller juridique pour quelques explications nous apportant bien des possibilités.

Pour Commencer, mon mari fit un courrier en recommandé avec accusé de réception à l’un de nos ex-financeurs, d’un nom Franc pour les finances, pour leur redemander tous nos bordereaux de financements, depuis l’année deux milles sept, perdus dans l’incendie.
« Je ne vous cache pas qu’à ce jour, nous n’avons toujours rien, mais l’histoire est loin d’être finie ! »


Suite à la liquidation de notre société, qui eut lieux bien avant l’incendie, mon mari reçut un courrier du liquidateur lui demandant de signer une liste de créances pour la clôture de l’affaire.
En date du vingt six août, mon mari lui répondit qu’il n’y avait pas vocation à signer ce papier car les dettes que le liquidateur est censé récupérer (oui, car ils sont payés pour cela) ne l’étaient pas.   

En complément de tout ceci, le deux septembre, nous nous apercevons d’un prélèvement abusif de notre fournisseur historique d’électricité (vous avouerez que cela fait beaucoup !).
Antérieurement, mon mari avait eu un long entretien téléphonique, pour expliquer notre situation suite à l’incendie ainsi que notre paiement volontaire d’une surestimation à notre résidence principale avant l’incendie car ce qui était payé nous faisait une avance sur notre prochaine facture.
En plus de tout cela il y a eu un prélèvement sur notre compte bancaire personnel d’une facturation irréelle dépassant toute les factures précédentes  l’époque pendant laquelle nous y vivions.
Nous ne vivions plus dans cette maison et avions tout rapatrié.
Nous ne pouvions vivre et consommer de l’électricité aux deux endroits en même temps !
Mon mari leur envoya un courrier leur demandant le remboursement du montant qu’ils s’étaient permis de prélever sur notre compte bancaire sans autorisation ni mandat.
Il faut savoir que suite à notre dernière facture surestimée payée pour notre maison principale qui avait brûlée, c’était eux qui nous devaient de l’agent. Il demanda également une enquête pour la consommation d’électricité non justifiée ainsi que le remboursement des frais bancaires occasionnés complété de quelques formules montrant que nous ne nous laisserons pas faire.

En accompagnement de toutes ces histoires, je continue le nettoyage des petites affaires pleines de suie que nous avons ramené. Chaque livre, chaque cahier, chaque crayons de couleurs ou feutre sont nettoyés avec un gel lavant contenant de la javel, et même parfois ce produit utilisé pur, qui mélangé à l’odeur de suie, nous donne encore des nausées.
Il reste aussi à nettoyer les quelques jouets dont cette table Légo que nous avons réussi à récupérer après quelques bons décapages à la javel pure.






Sans oublier mon mari qui continue ses recherches et son travail de reprogrammation de tout ce qui s’est envolé en fumée…

A ce moment, nous arrivons à la fin de « Notre vie suite à l’incendie ».

Mais l’histoire continue…
A bientôt pour de nouvelles pages.

M.

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