vendredi 21 mars 2014

« Le pot de terre contre le pot de fer » Episode 10

« Le pot de terre contre le pot de fer »
Episode 10


Samedi 1er mars :

Aujourd’hui, je ne me sens pas bien.
Nausée, coliques, tremblements, Je suis fébrile… Alors je n’écris pas beaucoup.
Je  profite de mon état pour jeûner toute la journée en buvant cette boisson que je n’aime pas qu’est le Coca-Cola. Une vraie boisson de pharmacie qui aide au combat des nausées.

Mon mari prend soin de moi en gérant les repas avec les enfants sans oublier de m’installer le coussin chauffe-pieds pour notre moment de détente dans le canapé.
Merci mon Lou.


Dimanche 2 mars :

Ce matin, je n’arrive pas à boire mon café. Je me force à manger deux petits biscuits de céréales, mais cela n’arrange rien.
Je jeûne le midi et me contente d’un peu d’eau.
Les enfants me font quelques dessins à l’aquarelle, et comme hier, mon mari s’occupe d’eux pour le repas.
Le soleil étant présent depuis hier après midi, mon mari sort avec les enfants dans le jardin pour leur faire dépenser la sur énergie qu’ils emmagasinent à ne pas beaucoup sortir.

Il est déjà plus de minuit, temps d’aller au lit un peu plus tôt que d’habitude.


 Lundi 3 mars :

Je ne me sens pas mieux, je ne mange pas plus. C’est pour moi l’occasion d’essayer de perdre un peu de poids.  Si cela ne s’arrange pas avant la fin de la semaine, je serai obligée d’aller voir le médecin.
Je ressens en continu comme une boule dans la gorge, une gêne qui ne ressemble pas à l’angoisse mais plutôt comme si quelques chose était restée dans ma gorge.
Mon mari est près de moi, s’occupe du repas avec les enfants en plus de son travail. Il prépare un gratin de pâtes au jambon et au fromage, accompagné d’une salade de betteraves et des petites gaufrettes en dessert.

En jeûnant, je ressens toujours les mêmes sensations. Commençant à avoir faim malgré mes douleurs, je me force à manger pour voir si cela change quelque chose. Pour le repas du soir, je me contente d’un petit morceau de pain avec un soupçon de beurre et un petit morceau de carotte. J’ai beaucoup de mal à avaler mais ça passe.


Mardi 4 mars :

Les enfants déjeunent comme tous les matins, à leurs cotés, je me contente d’un seul petit gâteau sec et de l’eau.
Comme chaque matin, nous travaillons le dessin, l’écriture, les mathématiques et la lecture. Les exercices avancent bien. Les enfants progressent.
Mon mari assure ! En plus de ses programmations, il s’occupe de préparer le repas et même de faire la vaisselle. Encore Merci mon Chéri !
Malgré mes reprises de repas, les douleurs et mes nausées m’accompagnent presque en tout temps. Je ne comprends pas pourquoi et comment cela a pu arriver du jour au lendemain, car le choc ressenti suite à l’incendie est passé !?
Mon mari progresse d’avantage avec un casque sur la tête pour camoufler les bruits et les sons procurés par les enfants.
Dans le courant de la nuit,  ma fille est prise de nausées et vomit dans son lit.
Le temps d’une douche et de changer les draps, nous faisons ensuite un gros câlin. Calmée en partie de ses douleurs, nous nous recouchons.


Mercredi 5 mars :

Tous levés vers neuf heures du matin, nous accommodons les petits déjeuners en fonction de chacun.
En parallèle, j’appelle le docteur qui m’informe que nous pouvons nous présenter ce matin même.
Cela tombant au moment de faire les visites médicales  des trois ans et des cinq ans de nos enfants, mon mari nous conduit tous les trois chez le médecin et profite de ce temps pour travailler un peu au calme.
Mon fils a sa visite de routine et tout se passe bien. Ma fille a une sorte de petite gastro-entérite, c’est embêtant, mais ce n’est pas grave.
Pour ma part, mon amie retrouvée depuis peu ne s’était pas trompée dans ses diagnostic, mais je ne pensais pas l’accepter… je commence une dépression.
Le médecin, dame charmante, me proposait si je le souhaitais des visites chez un psychologue et des antidépresseurs, mais à cela, j’ai tout de suite dit non. Ayant déjà vécu les effets de ces drogues et contacts psychologiques, je préfère me débrouiller par moi-même et ce, même si cela est plus difficile car j’ai, comme je l’ai toujours eu, une volonté de fer.
Merci S. pour ton diagnostic qui m’a inconsciemment préparé psychologiquement à faire face à ce choc d’information que j’enfonçais au plus profond de moi.
Le docteur me prescrit quand même une prise de sang à jeun pour demain matin et une échographie abdominale pour être certain qu’il n’y ait pas de formation de caillots, suite à mes ressentis. Nous en saurons plus la semaine prochaine.
Mon mari, toujours très attentionné malgré son travail incessant, revient nous chercher juste avant que je  l’appelle. Il nous avait préparé des suprêmes de poulets avec des oignons et des champignons gratinés au four avec un soupçon de vinaigre balsamique.
Une fois de plus, Merci mon Chéri.
Après ce très bon repas familial en très petites quantités pour ma fille et moi-même, c’est le moment de la sieste. Ma fille aînée ne faisant plus de sieste, s’allonge dans le canapé pour se reposer et se détendre devant quelques dessins animés

Suite à tous ces écrits et au travail de mon mari, nous nous couchons vers deux heures du matin…


Jeudi 6 mars :

Ce matin, je me lève un peu plus tôt que les matins précédents pour l’infirmier qui vient me faire une prise de sang.
J’ai toujours cette douleur d’un gros caillou dans la gorge ressemblant légèrement à la gêne d’un comprimé coincé dans la gorge avec un mouvement minime …  Je ressens cette sensation dans l’estomac et dans tout le ventre, comme si une chose se déplaçait d’un coté à l’autre de mon ventre tout en me grignotant de temps en temps, provoquant de forts pincements.
Non, je ne suis pas envahie par un alien !
Ce qui est démoralisant dans tout cela, c’est que je pensais avoir eu mon compte de problèmes de santé, mais apparemment, ce n’est pas fini…
Mon mari et mes enfants m’apportent beaucoup de bien.
Après son petit déjeuner, ma fille pas encore tout à fait remise de sa gastro-entérite s’installe dans le canapé pour commencer des jeux d’éducation sur sa console Storio qui a résistée à l’incendie.
Mon fils commence ses exercices basés sur le dessin pendant que je continue mon travail à ses cotés.




Vendredi 7 mars :

Mon mari reçoit un appel téléphonique de notre banquier du pays d’à coté qui lui demande une entrevue privée en ce début d’après midi pour discuter de beaucoup de possibilités de projets en commun.
Une occasion de plus pour un enrichissement mutuel ? Mon mari ne manque pas cette proposition si agréablement demandée.
Il part en ce début d’après midi et revient une fois de plus enchanté de toutes ces discussions enrichissantes.
Notre projet avance, et beaucoup de routes s’ouvrent à nous. Nous réfléchissons et calculons bien quel chemin nous allons prendre  pour notre avenir.


Ce soir, je tente de boire un peu de bière pour essayer de décontracter un peu mon corps.
La bière ! Une boisson qui désaltère … consommée avec modération,  elle apporte satisfaction à bien des occasions !


Samedi 8 mars :

Une journée d’entretien de la maison pour recevoir nos invités de demain comme il se doit.
En début d’après midi, ma fille m’aide à préparer un Tiramisu pour notre dessert en famille.
Nous profitons de ce beau temps qui nous accompagne depuis quelques jours pour sortir en famille dans le jardin, commencer à préparer le terrain et profiter des beaux jours.
Les enfants sont ravis.
Les activités de dînette, de toboggan et de courses de brouettes sont au goût du jour.
Pendant ce temps, nos lentilles mitonnaient à feu doux dans la cocotte en fonte.

Avant de coucher les enfants, je prépare quelques orangettes pour les savourer avec nos invités de demain.

Il est une heure du matin et sommes sur le point de nous coucher. Nous ne nous lassons pas de suivre la série « Star Treak Voyager »
Nous sommes si peu dans tout cet univers que nous ne connaissons que très peu.
Nous avons encore tant de progrès à accomplir avant de  pouvoir découvrir de nouveaux mondes …


Dimanche 9 mars :

Dès le lever, un dernier petit brin de ménage avant de commencer mon repas.
Ce midi, nous mangeons Une salade de tomates et Mozzarella, des côtes de bœuf sur lit d’oignons et de poivrons avec des pâtes fraîches et un Tiramisu en Dessert.
Nous passons un très bon moment, tous ensemble faisons et refaisons connaissance
Merci Tata M.C. et P. pour cette bonne journée. Nous avons hâte de vous revoir…
Peu de temps après le départ de nos invités, chemin vers notre jardin, un appel de cousine L., nous avons hâte de nous revoir.
Tous ces contacts avec ceux que nous aimons nous régénèrent et nous encouragent encore plus.
Mes nausées et points de douleurs sont de plus en plus espacées et de moins en moins forts et douloureux.


Lundi 10 mars :

Aujourd’hui, nous profitons d’une mission à faire à la capitale de notre département située à 120 kilomètres de là où nous vivons pour nous balader, nous promener et nous détendre.  
Nous sommes partis en fin de matinée pour manger dans une pizzeria avec nos enfants en plein centre de la vieille ville.
Après un passage au greffe du tribunal pour la préparation de cessation de paiement de notre société, nous nous dirigeons à nouveau en vieille ville pour notre moment de détente. Un peu de marche, le tour du petit zoo, quelques tours de manèges pour les enfants, nous marquons une pause à la terrasse d’un café pour nous désaltérer avant de repartir vers notre lieu de vie.
Pour ma part, je pense que j'ai réussi à chasser le mal en grande partie et notre ballade de ce jour m'a fait, nous a fait beaucoup de bien à tous.


Mardi 11 mars :

Une journée comme presque tous les jours, avec l’éducation de mes enfants le matin, la préparation de mes endives au jambon pour ce midi qui nous réjouira également demain midi.
Notre fin d’après midi se passa dans le jardin pour continuer la préparation de notre potager pendant que les enfants galopent dans la grande étendue d’herbe que mon mari a tondue hier.

Comme chaque soir, nous nous détendons devant notre série de science fiction et nous couchons un peu plus tôt que d’habitude car nous nous préparons déjà au changement d’heure qui se fera à la fin de ce mois.


Mercredi 12 mars :

Ce matin, après le petit déjeuner de mes enfants, je me rends à la consultation pour mon échographie abdominale. Le spécialiste a détecté une bonne dizaine de calculs biliaires de dix à quinze millimètres de diamètre.
Pendant ce temps, mon mari s’occupe des enfants. Ils sont sages et travaillent bien.
A mon retour, nous mangeons le reste de nos endives au jambon préparées hier.
Le temps de tout débarrasser, de laisser les enfants jouer calmement avant de mettre le petit à la sieste et je repars chez le médecin pour lui montrer mon échographie de ce matin.
Il n’y a rien de grave, mais si l’un des calculs se positionne au mauvais endroit, je risque de souffrir.
Le docteur me prescrit un nouvel examen sanguin à faire d’ici un à deux mois et me conseille de prendre rendez-vous au service Hépato gastroentérologie d’un hôpital de la région voisine dès que je le pourrais. Nous devons calculer et organiser nos investissements pour une mutuelle avant de commencer quelque soin que ce soit.
De retour à la maison vers seize heures trente, je sors le petit de la sieste pour notre moment familial dans le jardin.
Bonne journée malgré tout !
Il est vingt trois heures, notre série se finit, il est temps d’aller au lit car nous sommes fatigués, bonne nuit.


Jeudi 13 mars :

La journée commence bien … avec une panne d’internet.  Et sans internet, nous ne pouvons pas travailler.
Mon mari appelle les services avec son téléphone portable, mais il tombe sur la messagerie. Il laisse un message. Nous ne pouvons pas travailler…
Décidément, les services français sont de moins en moins professionnels. Mais comment faire, comment travailler correctement avec ces irresponsables qui sont censés nous apporter ce que l’on paye ?
Ce n’est pas la première fois, lors de la dernière panne, mon mari a dû les menacer par courrier mail entre deux coupures et les connections sont revenues juste après.
… Une coupure de presque une heure sans aucune annonce préalable…
Mon mari leur envoie cette fois un mail de négociation car internet est l’un de nos outils de travail et sans lui, nous ne pourrons jamais progresser dans nos recherches. Bien que le débit ne respecte pas le contrat que nous payons chaque mois, nous sommes prêts à payer un peu plus pour ne plus avoir ces coupures régulières.

De mon coté mes écrits continuent.



Pendant que je termine de désherber le premier carré de jardin, mon mari commence à passer le motoculteur. La terre est très dure avec tous les passages de pelleteuse et de tracteurs qu’il a pu y avoir sur ce terrain il y a deux ans.


Dans le but d’améliorer le terrain, je prends soin de repositionner les plaques d’herbes avec leurs racines et un peu de terre, de manière à redresser le terrain.
Il est plus de dix neuf heures et donc grand temps de rentrer pour le repas.

Pendant que notre repas chauffe dans le four, je reprends place à mon bureau pour écrire.



Il est minuit dix, grand temps d’aller se coucher car nous allons bientôt changer d’heure.
Bonne nuit.


Vendredi 14 mars :


Après la matinée d’éducation habituelle de mes enfants, nous savourons mes côtes de porc forestières avec quelques pommes de terre cuites à l’eau pour les accompagner.
Il est treize heures et je profite que les enfants jouent un peu dans le salon pour écrire.


Samedi 15 mars :

Aujourd’hui, nous partons  la matinée pour faire nos courses. Le temps est gris et bruineux. Nous profitons de notre virée pour passer dans un magasin de bricolage et de jardinerie. Nous achetons quelques plants pour nos premières salades mais surtout des semences de petits pois, de haricots, de carottes, radis et aromates sans oublier les plants de pommes de terre pour tester la technique de culture en tour.
Ayant profité de nos courses pour acheter un poulet rôti, nous nous attablons rapidement après le rangement des courses.
Le temps est maintenant pluvieux et malheureusement, nous ne pouvons pas aller dans le jardin cet après midi car la moindre pluie rend le terrain plein de bouillasse. 
L’après midi, je continue mes écrits, mon mari continue ses programmes pendant que les enfants jouent calmement.
Le soir, nous savourons des petites ailes de raie au beurre blanc avec quelques rondelles de carottes et dés de pommes de terre vapeur et finissons notre soirée devant l’une de nos séries préférées pour ne point changer.




Dimanche 16 mars :

Ce matin  avec les enfants, nous faisons de la peinture.
Suite à nos courses d’hier, ce midi, nous savourons un dos de saumon avec une salade verte et quelques frites.


Le beau temps essuyant la pluie de la veille, nous profitons de ces rayons pour continuer l’avancée de notre jardin pour nos réserves d’hiver dans le but de récolter un maximum de production pour continuer nos économies.
Le temps est tout de même plus frais, alors nous gardons nos vêtements polaires sur le dos.


Mardi 18 mars :

Hier, j’ai reçu la confirmation  de mon beau-père qui nous rejoint demain.
Nous allons pouvoir réaliser notre petit repas familial de demain avec la tante de mon mari qui nous a rejoints dimanche 9 mars.
Mon menu de demain étant mes raviolis à la sauce tomate, c’est parti pour une après-midi raviolis.






à Très bientôt pour la suite de nos aventures... !