Le pot de Terre contre le pot de Fer 1
Chères Lectrices,
Chers Lecteurs,
Dans la publication
de « Notre vie suite à l’incendie » je vous parlais beaucoup de notre
vie sur le vif du sujet sans trop de détails concernant notre combat face à ces
géants contre lesquels nous avons commencé « la guerre » financière.
Un petit retour en
arrière avant le six septembre pour de plus amples explications sur notre
combat, parallèles à ma page « Notre vie suite à l’incendie ».
Le lendemain de l’incendie, le temps de s’installer avec
le peu que nous avions achetés la veille au soir et ce que nous avons sauvé en
sortant de la maison en feu, dont nos deux ordinateurs portables avec lesquels
nous travaillons au moment du début de l’incendie, mon mari commença à
rechercher les bonnes choses à faire pour gagner un peu d’argent en attendant
le déblocage des fonds de l’assureur.
Oui, nos six ordinateurs professionnels contenant toutes
nos données et les programmations se situaient au deuxième étage et sont partis
en fumée !
Le lundi 5 août fût très téléphonique et sur le Web pour
le début de recherches de toutes nos factures.
Ce jour en date du 6 octobre, j’ai les ai presque toutes
et nous attendons des nouvelles de l’assureur pour percevoir notre argent.
Entre les courriers auprès des services
téléphoniques et internet pour rompre nos contrats suite à l’incendie, notre
ami courtier nous appelle à son retour de vacances.
Il nous informe qu’une visite avec un expert se
ferait très certainement avant la fin de semaine ou début de semaine suivante,
et nous conseilla de faire appel à un contre expert ce même jour pour défendre
la valeur de nos biens.
Le lendemain matin, lorsque mon mari parti pour
un entretien avec une assistante sociale dans le but de savoir quels étaient
nos droits dans une telle situation, une société de contre expertise sonna déjà
à notre porte qui n’était pas notre habitation principale et sans encore avoir
fait de suivi de courriers. Un peu comme dans un monde de requins car, nous
avons eu plus de trente appels téléphoniques par les concurrents de notre
visiteur qui nous a été conseillé ensuite pas notre courtier en assurances.
L’après midi après la sieste de nos enfants,
notre ami courtier nous appelle pour nous informer que l’assurance ne prenait
pas en charge l’incendie pour faute de paiement des mensualités depuis le mois
de mai.
Suite à cette nouvelle choquante, nous avons
appelé notre conseiller juridique car nous n’avions jamais reçu quelque
courrier que ce soit de notre assureur nous informant d’un impayé et la date
anniversaire de notre contrat était début avril.
En complément de tout cela, les écrans de notre
courtier, qui est en lien permanent avec droit de regard sur tous les contrats
apportés par lui-même, indiquait que tout était à jour.
Notre conseiller juridique se mit à rire des
bêtises de l’assureur et nous demanda de faire constater les écrans de notre
courtier par un huissier, de réclamer une première provision à notre assureur helvétique
pour pertes indirectes et de faire le nécessaire pour permettre notre juste
indemnisation. Ce que nous fîmes.
Une seconde guerre en parallèle des banques s’annonce !
Celle avec notre assureur, car comme nous l’a signalé notre conseiller juridique,
cela peut se régler dans les trois mois à venir comme dans deux à trois ans …
« Nous ne sommes pas sortis de l’auberge ! »
<Expression
née d’une affaire criminelle qui fit beaucoup de bruit au début du dix neuvième
siècle. Cette affaire s’est déroulée dans une auberge, dans les montagnes de l’Ardèche
au bord d’une petite route.
Durant
vingt ans les Aubergistes, qui paraissaient plus qu’honnêtes, dérobaient leurs
clients après les avoir assassinés pendant leur sommeil. La justice fit exécuter
ces criminels tenaces.
L’affaire
eut un gros impacte médiatique et inspira chanteurs poètes et réalisateurs jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle.
De cette
histoire est née cette expressions qui signifie un moment de la vie, une
situation compliquée et difficile à gérer de laquelle il est long et difficile
de sortir. <
Dans ces problèmes qui se cumulaient, les seules
choses qui nous remontaient le moral étaient l’innocence de nos enfants, notre
désir qu’ils ne connaissent jamais cette situation dans leurs vies futures, la
visite proche de ceux que nous aimions et la volonté de nous battre pour nos
droits.
Mon beau-père que j’aime, bien plus que mon père
que je ne vois plus à ce jour, mais aussi une cousine et un cousin de mon mari
accompagnés de leur époux et conjointe sans oublier leur petit garçon, un oncle
de mon mari et son épouse nous ont rejoint pour leurs vacances. Toute cette
semaine de bons moments passés avec eux nous ont fait le plus grand bien.
Après leurs départs, et attendant réponses à nos
courriers précédents, mon mari reprit contact avec notre conseiller juridique
pour quelques explications nous apportant bien des possibilités.
Pour Commencer, mon mari fit un courrier en
recommandé avec accusé de réception à l’un de nos ex-financeurs, d’un nom Franc
pour les finances, pour leur redemander tous nos bordereaux de financements,
depuis l’année deux milles sept, perdus dans l’incendie.
« Je
ne vous cache pas qu’à ce jour, nous n’avons toujours rien, mais l’histoire est
loin d’être finie ! »
Suite à la liquidation de notre société, qui eut lieux
bien avant l’incendie, mon mari reçut un courrier du liquidateur lui demandant
de signer une liste de créances pour la clôture de l’affaire.
En date du vingt six août, mon mari lui répondit qu’il n’y
avait pas vocation à signer ce papier car les dettes que le liquidateur est censé
récupérer (oui, car ils sont payés pour cela) ne l’étaient pas.
En complément de tout ceci, le deux septembre, nous nous apercevons d’un prélèvement abusif de notre fournisseur historique d’électricité (vous avouerez que cela fait beaucoup !).
Antérieurement, mon mari avait eu un long entretien téléphonique, pour expliquer notre situation suite à l’incendie ainsi que notre paiement volontaire d’une surestimation à notre résidence principale avant l’incendie car ce qui était payé nous faisait une avance sur notre prochaine facture.
En plus de tout cela il y a eu un prélèvement sur notre compte bancaire personnel d’une facturation irréelle dépassant toute les factures précédentes l’époque pendant laquelle nous y vivions.
Nous ne vivions plus dans cette maison et avions tout rapatrié.
Nous ne pouvions vivre et consommer de l’électricité aux deux endroits en même temps !
Mon mari leur envoya un courrier leur demandant le remboursement du montant qu’ils s’étaient permis de prélever sur notre compte bancaire sans autorisation ni mandat.
Il faut savoir que suite à notre dernière facture surestimée payée pour notre maison principale qui avait brûlée, c’était eux qui nous devaient de l’agent. Il demanda également une enquête pour la consommation d’électricité non justifiée ainsi que le remboursement des frais bancaires occasionnés complété de quelques formules montrant que nous ne nous laisserons pas faire.
En accompagnement de toutes
ces histoires, je continue le nettoyage des petites affaires pleines de suie
que nous avons ramené. Chaque livre, chaque cahier, chaque crayons de couleurs
ou feutre sont nettoyés avec un gel lavant contenant de la javel, et même
parfois ce produit utilisé pur, qui mélangé à l’odeur de suie, nous donne
encore des nausées.
Il reste aussi à nettoyer les
quelques jouets dont cette table Légo que nous avons réussi à récupérer après
quelques bons décapages à la javel pure.
Sans oublier mon mari qui continue
ses recherches et son travail de reprogrammation de tout ce qui s’est envolé en
fumée…
A ce moment, nous arrivons à
la fin de « Notre vie suite à l’incendie ».
Mais l’histoire continue…
A bientôt pour de nouvelles
pages.
M.
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